Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Loisirs en France
14 février 2013

Séminaire sur la liberté et pertinence du cinéma

L’eau fait de l’argent, c’était le titre d’un documentaire à controverse sur la filière de l’eau. Aujourd’hui la société incriminée dans le documentaire attaque la présidente de l’association de distribution du film ainsi que le cadre de la société incriminée qui s’ouvre dans le film. Cette attaque porte la question de la liberté et de la pertinence du cinéma en général, dans le traitement de l’information. Car mieux vaut être bien armé pour dénoncer, sinon les effets négatifs seront dévastateurs. Ce séminaire pose donc une juste question, et revient sur les évènements tels que l’on a pu les lire dans la presse. A Paris s'ouvrira le procès en diffamation intenté par le groupe Veolia contre le film « Water Makes Money ». Toutefois, seuls la présidente de l'association La Mare aux canards, distributeur français du film, et Jean-Luc Touly, cadre de Veolia et protagoniste central du film, sont poursuivis. La procédure judiciaire du groupe contre les « vrais » responsables du film «Water Makes Money » - les réalisateurs Leslie Franke et Herdolor Lorenz - s'est en effet brisée contre le fait que la filiale allemande de Veolia a renoncé à déposer une plainte en Allemagne. Le procès débutera par la projection du film. Veolia se dit diffamé par le film et a déposé plainte le 28 septembre 2010. Déjà, avant la première de « Water Makes Money », un risque d'interdiction de la sortie du film via l'obtention d'une ordonnance provisoire existait. L'équipe du film a pallié ce danger en organisant une première simultanée dans 150 villes européennes. Le film a pu atteindre un large public et a été projeté publiquement près de 1 000 fois. ARTE l'a programmé plusieurs fois et une toute récente diffusion a été programmée 12 février, deux jours avant le procès. Veolia n'a pas pu empêcher le film et ce sont aujourd'hui La Mare aux canards, petite association qui n'est pas responsable du contenu du film mais uniquement de sa diffusion en France et évidemment leur whistle-blower, Jean-Luc Touly - qui s'est déjà battu dans beaucoup de procès avec son employeur et les a tous gagnés - qui sont renvoyés devant le Tribunal correctionnel. A lire également sur Agence séminaire.

Publicité
Publicité
Commentaires
Loisirs en France
Publicité
Archives
Publicité